Archives de Catégorie: Récit de course

Retour d’Ottawa

En fin de semaine dernière se déroulait le Marathon d’Ottawa. Au grand désarroi de plusieurs amis et coureurs, je participais au 5km.

Tu cours juste 5km, tu peux ne pas courir plus?

À cette vitesse là, pas vraiment.

Ah ok, c’est un sprint?

Si on veut.

Toujours est-il que je ne parlerai pas beaucoup de ma course, mais plutôt de ce qui entoure la course.

Les chaussures

Dans mon post sur le marathon de Boston, j’exprimais qu’à Boston, les gens ne portent pas vraiment les mêmes marques qu’ici à Québec. Eh bien, le marché d’Ottawa ressemble pas mal plus à celui de Québec! Pratiquement pas de Newton, beaucoup de Asics et de plus en plus de chaussures minimalistes. Ce week-end j’ai vu au moins 4 coureurs pieds-nu (je ne pense pas que cette tendance va gagner beaucoup de traction), mais beaucoup de chaussures minimalistes.

Vite de même, je pense que ça aide les gens à mieux courir. La plupart de ceux qui portent des chaussures minimalistes courent adéquatement. Pourquoi? Deux choses se produisent selon moi :

  1. Une partie de ceux qui changent pour des chaussures minimalistes adaptent leur foulée (consciemment ou inconsciemment) et courent ‘’mieux’’.
  2. Une autre partie (probablement moins de gens) de ceux qui changent de chaussures ne modifient pas leur foulée et augmentent leurs chances de se blesser. Une fois blessés, ils retournent à leurs anciennes chaussures.

Comment courir?

Selon moi, pas besoin d’être un génie pour commenter la technique de course de quelqu’un. Si on voit que c’est un peu bizarre, ce n’est probablement pas bon. J’ai regretté de ne pas avoir eu ma caméra, parce que j’en ai vu de toutes les couleurs. Du gars qui court à 120 pas par minute en faisant des bonds de kangourou jusqu’à celui qui court replié sur lui-même, comme s’il avait un ballon de football à protéger.  Le problème qui me revient toujours avec la technique de course (observée par les yeux), c’est qu’elle n’est pas un bon prédicateur des performances. J’ai vu du monde bien courir et finir leur 10k en 60 minutes, alors que j’ai vu des gens mal courir et finir leur 10k en 35 minutes.

Alors, quelle est la part de la technique de course dans la performance? Dure à dire…

Je pense que plusieurs personnes ont reçu le conseil de courir sur le devant du pied et pas sur le talon. Selon moi, cet aspect de la technique de course est le résultat d’une technique adéquate et non un objectif à atteindre. En tout cas, certaines personnes ont probablement eu seulement ce conseil et courent… tout croche. Peut-être est-ce efficace (j’en doute), mais en tout cas ce n’est certainement pas élégant. J’aurais aimé prendre des vidéos pour vous montrer. On dirait que certains courent comme des poules…

Ambiance

Évidemment, il y a moins de spectateurs à Ottawa qu’à Boston. Ottawa a une belle ambiance quand même. L’ambiance est plus relaxe qu’à Boston, ce qui est quand même appréciable. Ce qui est plaisant aussi c’est qu’il est plus facile de trouver quelqu’un que tu connais à Ottawa. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de voir courir les gars de chez Trimes et Montréal Endurance.  Ça fait toujours plaisir de voir que ces gens existent pour vrai…

Ma course

Le 5 km part à 17h, c’est quand même tôt si tu arrives directement de Québec. Surtout si tu as fait une crevaison la veille et que tu le réalises le matin même… Ce fût une belle occasion de montrer que je sais changer une roue!

Au Marathon d’Ottawa, il y a des bourses pour le 10km et le marathon, ce qui explique que le niveau est moins relevé sur 5km et sur demi-marathon. Quand même, je trouve que ce n’est pas une raison pour que le premier  »Start corral » (zone de départ selon le temps) rassemble les coureurs de 25 minutes ou moins sur 5km. Il est d’ailleurs arrivé un fait plutôt cocasse au départ. Dany Racine, le futur gagnant de l’épreuve a demandé à la fille à côté de moi s’il pouvait se placer devant elle. Elle a répondu que ça la dérangeait et qu’elle ne le laisserait pas passer… Dany est donc parti juste à côté de moi, sur la 5e rangée environ. Pas besoin de vous dire que le départ fût dangereux. Il fallait tourner à gauche après environ 200m. Il s’est joué du coude et le tempo est parti VRAIMENT vite, afin de ne pas être pris dans le premier coin. À quel point sommes-nous partis trop vite? Je ne le sais pas parce qu’il n’y avait pas de bornes de kilométrage. Incroyable, non? Je suis un peu déçu. Toutes les autres distances avaient leurs bornes de kilométrage, sauf le 5km. Ça passe pour une course de campagne (même là…), mais pour le marathon d’Ottawa, il me semble que c’est un minimum. Finalement, j’ai eu une bonne course (j’ai battu mon objectif par 3 secondes et j’ai battu mon record personnel par 11 secondes) et je suis très satisfait!

Cette semaine, il y aura une grosse annonce en ce qui concerne le DMCB (Demi Marathon de la Côte de Beaupré), restez à l’affût!

Le miracle

“The miracle isn’t that I finished. The miracle is that I had the courage to start.”

John Bingham

 

coureur fatigué

Pour plusieurs d’entre-nous, cette fin de semaine représente l’accomplissement de plusieurs mois de travail. Le plus important, c’est justement ce travail, la route parcourue jusqu’à maintenant, les entraînements sous la neige, sous la pluie froide d’avril, sous la chaleur des derniers jours. Vous êtes prêt? Bravo, vous avez fait votre  »travail ». Tout ce qui reste à faire, c’est laisser ce travail s’exprimer convenablement. Bravo à tous pour votre courage, le courage de s’inscrire avant de savoir si on va être prêt. C’est ce risque de l’échec qui fait qu’on peut être fier de nos accomplissements. Prendre le risque, c’est ça le miracle.

Marathon de Boston – Tout sauf la course –

Lundi le 16 avril dernier s’est déroulé le marathon de Boston. J’y ai participé, pas pour performer à mon maximum, mais plutôt pour m’amuser et aider mon père à battre 3h37, soit son meilleur temps à Boston. Nous avons réussi notre mission (peut-être un récit qui s’en vient) malgré la température élevée. Tout ce qui touche à Boston est grandiose et mon objectif dans ce billet est de vous décrire le mieux possible ce que j’y ai vécu et de vous donner des trucs pour ceux qui iront.

La route

Boston est situé à 694 kilomètres de Québec. Nous sommes parti tôt samedi matin, avons mangé à Montréal et sommes arrivé à Boston pour souper. Nous avons mangé dans un restaurant que j’ai trouvé extraordinaire, Tuscan-Kitchen situé à Salem. Je ne suis pas un expert en restaurant, alors je vous épargne ma description et les détails, mais je vais juste dire que c’était probablement le meilleur restaurant où j’ai mangé. Salem est un choix avantageux pour ceux qui veulent visiter Boston. Trente minutes de route et vous êtes à Boston, pour un prix fort raisonnable.

Dimanche matin nous sommes parti vers la ville de Boston, avons passé sur le superbe pont dont je ne sais pas le nom et sommes arrivés à l’expo à 9h.

L’Expo

Le Marathon de Boston est probablement le marathon le plus connu au monde et l’expo est assez impressionnante. Plusieurs compagnies de chaussures profitent de l’occasion pour faire des préventes de chaussures qui ne sont pas encore officiellement sorties (Saucony Kinvara 3) ou pour sortir un modèle avec une couleur spéciale pour Boston (New Balance 890). 

C’est BIG. Juste le kiosque Adidas (commanditaire principal du marathon) est énorme. Justement, c’est un peu spécial que Adidas, une compagnie européenne soit commanditaire du Marathon de Boston, alors que New Balance a justement son siège social à Boston… L’argent n’a pas d’odeur

Juste pour donner les t-shirts medium pour homme, il y a une dizaine de bénévoles. Pas besoin de vous dire qu’en entrant à 9h (ouverture), on n’a pas trop attendu.

Ces bannières feraient super bien dans mon salon…

Brooks avaient un stand où ils faisaient courir les gens sur des tapis roulant pour ensuite leur montrer des vidéos à l’aide d’un Ipad. Ingénieux.

Évidemment, dans les expos, tout le monde veut vendre des produits et on se ramasse avec des tonnes de flyers et d’échantillons. Voici ma récolte:

En sortant de l’expo, nous avons rencontré un animateur de la compagnie Newton qui offrait des cliniques sur la technique de course. Je me suis dit que ça ne serait sûrement pas très intéressant, mais mon père semblait très intéressé. Finalement, ce fût une expérience extrêmement positive. La clinique était bien montée et l’animateur était intéressant. Il n’a pas essayé de nous vendre sa salade, mais plutôt essayé d’aider les participants à améliorer leur technique de course. Disons que j’ai eu de la facilité à faire les exercices, ce qui n’était pas le cas de mon accompagnateur. Je ne le savais pas à ce moment, mais l’animateur était une star. Il s’agit de Ian Adamson (que je ne connaissais pas). Il était au courant des plus récentes études et ce fût un vrai plaisir de discuter avec lui. Disons que j’ai été étonné des chaussures Newton et de voir qu’elles sont aussi populaires aux États-Unis alors que la marque est pratiquement inexistante au Québec. Est-ce que certains d’entre vous les ont déjà essayés? J’aimerais bien recevoir votre feedback.

Visite de Boston

J’adore les villes qui ont des services du style Bixi. C’est le cas à Boston et pour les voyageurs, c’est extrêmement pratique. C’est plus rapide que marcher, ça permet d’arrêter n’importe où et de visiter la ville sans être enfermé dans une auto. À Boston, ces vélos s’appellent Hubway et sont commandités par…. New Balance!

Une fois qu’on a un vélo, il faut quand même savoir s’orienter…

Nous avons eu besoin d’un GPS, d’un BlackBerry et des cartes situées dans la ville afin de trouver tout ce qu’on cherchait… Sauf que finalement, c’est en demandant à des passants qu’on a réussi à trouver le restaurant! J’ai trouvé la ville de Boston très jolie et je compte bien y retourner pour une « vraie » visite.

Les chaussures de course

Le minimalisme n’est plus une mode. Un bon pourcentage de coureurs avaient des chaussures de type racer ou minimaliste (et pas seulement la journée du marathon, aussi à l’expo et lors des échauffements du dimanche). Je pensais que Québec était la capitale du minimalisme… je n’en suis plus certain.

J’ai été surpris de la popularité des Newton. Je n’en avais jamais vraiment vu au Québec, alors que là, ils avaient peut-être 2-3 % du marché. J’ai aussi été impressionné de voir la quantité de Brooks dans les pieds des coureurs. Ces chaussures sont plus populaires aux États-Unis qu’ici. La Kinvara est un « hit » là-bas aussi… Peu de Five Fingers et… UN coureur pied-nu lors du marathon…

À Boston, tous ceux qui sont présents ont déjà couru un marathon et ont donc au moins un peu d’expérience… Eh bien! Ce n’est pas parce que tu as de l’expérience que tu ne fais pas de conneries, car j’ai vu au moins une centaine de marathoniens avec des chaussures neuves aux pieds. Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que faire un marathon avec des chaussures avec lesquelles on a jamais couru, j’appelle ça une erreur de débutant (que j’ai déjà fait).

Au final, j’ai aimé le marathon de Boston, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est tout ce qu’il y a autour. La ville vibre au rythme de cet évènement incroyable. Les bénévoles prennent le succès de l’évènement à coeur et ça se voit… et ça s’apprécie!

Et puis, le jus de betterave?

Comme je l’ai expliqué dans mon article sur le jus de betterave, je me suis prêté au jeu et j’ai essayé d’améliorer mes performances en buvant du jus de betteraves. J’ai eu beaucoup de difficultés avec les 2 premières étapes de cette expérience:

– trouver le jus de betterave

– boire le jus de betterave

J’ai finalement réussi à en trouver chez Aliments Santé Laurier grâce aux conseils de Rino Lagacé. C’est cher! 5$ pour 500ml, c’est presque 10 fois plus dispendieux que de l’essence… J’ai donc acheté un litre de jus de betterave et je suis sorti du magasin.

Vendredi soir, je devais donc boire 500ml de jus de betterave. Juste en ouvrant la bouteille, une odeur me monte au nez et je comprend que je n’aurai d’autre choix que de verser le jus dans un verre de le  »caller » le plus rapidement possible afin d’éviter le goût. Sérieusement, ça goûte la terre mélangée avec du sucre. Je ne suis pas un amateur de betteraves, alors si vous aimez les betteraves, vous aimerez probablement le jus, ce qui n’est pas mon cas. J’ai quand même réussi à en boire 500ml vendredi soir et 250 ml samedi matin (la course était à 12h).

Malheureusement, je n’ai pas fait une vrai étude sur le jus de betterave et je ne peux pas confirmer que ça m’a aidé, car je n’ai pas isolé le facteur jus de betterave. Je n’ai pas beaucoup de temps de références à la course des pichous et les conditions météo influencent trop le résultat de cette course pour que je puisse affirmer que j’ai amélioré mon temps grâce au jus de betterave.  Par contre, je dirais que dans les premiers 10km je me sentais très en forme et pas du tout essoufflé. C’est vrai que je suis parti lentement, mais quand même, je me sentais extrêmement bien et je sentais que j’avais une réserve. J’avais l’impression de jogger, alors que j’étais réellement à ma vitesse de course.

Par contre, à partir du 10e km, j’ai commencé à me sentir beaucoup moins en forme. Est-ce que le jus de betterave arrête de faire effet à partir d’une certaine distance ou est-ce que je manquais simplement de volume d’entraînement? Probablement que les deux facteurs ont contribué à ma fin de course disons… difficile.

Bon ce n’était pas si pire, mais je m’attendais à être capable d’accélérer en fin de course, surtout que j’étais parti très conservateur. Ce ne fût pas le cas. J’aurais dû partir un peu plus vite. Les  road runners auraient dû mettre en ligne leur billet plus tôt! (Ils recommandent de partir vite à la course des Pichous).

Maintenant, la question que vous vous posez tous:

Dan, vas-tu reprendre du jus de betterave pour améliorer tes performances?

La réponse est : oui, sur de courtes distances. En attendant plus de littérature scientifique, je ne prendrai pas le risque d’avoir des problèmes gastriques pendant un marathon. Je crois que le risque ne vaut pas la peine. Par contre, sur 5km et 10km, j’en prendrai car je suis persuadé que le jus, s’il ne m’aide pas, ne me nuit pas. Alors, coureurs, à vos marques, prêts, buvez!

Ma première course de raquette

Je ne parle pas souvent de mes propres courses, mais je me permet de passer outre cette règle pour vous parler de ma première expérience de course en raquette. Dimanche dernier se déroulait la course Raquettes d’Abraham. Ce fût ma première expérience et ce fût toute qu’une expérience! Je ne parle généralement pas beaucoup de mes courses, mais là, l’expérience était très différente de ce que j’ai vécu avant.

La préparation

Avant cette course, je me suis entraîné 2 fois en raquette. Une fois au mois de décembre où j’ai été un peu déçu, car je ne voyais pas vraiment le plaisir de courir en traînant quelque chose en dessous de mes pieds. J’ai toutefois donné une deuxième chance à la course en raquette vendredi dernier. J’avais manqué mon entraînement par intervalles du jeudi et je suis donc allé me rattraper avec Fred dans la côte Gilmour. J’ai eu beaucoup plus de plaisir que lors de ma première sortie. J’en suis sortie fatigué physiologiquement, mais pas très taxé au niveau musculo-squelettique. J’ai bien aimé cela. Je me suis donc dis: « je suis prêt pour une course! »

La course

C’était faux. J’étais pas du tout prêt à cela. La technique de course en raquette est plus différente que je ne l’aurais cru. Je m’étais inscrit à la course dans l’espoir secret de me qualifier pour les championnats du monde de raquette. Quelle blague, j’ai jamais passé proche des standards et j’étais encore plus loin des 3 premières positions. Il faut dire que la course était assez relevée avec plusieurs bons coureurs de la région de Québec, mais quand même, je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait une telle différence entre la course à pied et la course en raquettes.

Dès le départ, j’ai senti que c’était fini. J’ai vu les gars partir et je me suis dit: ils partent VRAIMENT trop vite. Faux. Ils sont partis sur le bon pace. Je suis donc parti conservateur, me disant que j’allais les rattraper plus tard. Malheureusement, après 1km, j’étais déjà très essouflé… il faut dire que le départ était donné en bas d’une côte! Après 1 tour, je suis tombé une première fois lors d’une descente où je n’ai pas levé mon pied assez haut. Après 3km, je suis encore tombé, car celui que je venais de dépasser (yé!!) a marché sur ma raquette (chouuu!). C’est des choses qui arrivent en raquette et je crois que c’est normal. Aucune rancune.

L’autre nouveauté de la course en raquette, c’est qu’il faut courir très large. Il semblerait que ça ne me fait pas trop:

Oui, c’est un bleu que je me suis fait en cognant l’arrière de mes raquettes sur mes mollets pendant la course, chic hein?

L’après course

J’étais exténué!

J’étais un peu déçu de ma performance, mais très content d’avoir trouvé un sport dans lequel on peut faire des bons entraînements l’hiver à l’extérieur. C’est effectivement plus facile de faire des intervalles/des courses avec des raquettes que dans des rues glacées. Pour moi, la raquette ne remplacera jamais la course sur route ou le trail, mais est un bon complément pour passer au travers de l’hiver. J’ai quand même l’intention de m’améliorer et de me reprendre l’an prochain!

Finalement, bravo à tous ceux qui étaient là, le Défi de la raquette, c’est pas rien. Plus spécialement bravo à Joël Bourgeois qui a fait un temps incroyable en bas de 25 minutes. J’en reviens pas encore.

Un jeu: votre année en 5 à 10 photos

Mon premier essai pied nuMes courses 2011Mes chaussures 2011Mes projets 2011une partie des vêtements gagnéscourse préférée
course préférée

Vu que la fin de l’année approche, c’est le temps de faire les comptes, de voir ce qu’on a le plus aimé, le moins aimé et de s’amuser un peu. J’ai pensé faire un résumé de mon année en 5 photos… finalement, j’en ai eu besoin de 7.

Je vous invite donc à nous partager votre année 2011 en 5 à 10 photos. Rien à gagner, juste l’occasion de partager vos meilleurs moments 2011. Puisqu’une image vaut mille mots, ce sera plus efficace en photo! Pour créer votre gallerie, je vous invite à utiliser http://www.flickr.com/ c’est facile à utiliser et vous pouvez vous connecter avec votre compte google ou facebook. Mettez le lien dans les commentaires, comme cela, les autres pourront voir de quoi a eu l’air votre année 2011! Si vous avez un blog, je vous invite à mettre un lien vers ce grand jeu et à créer votre gallerie sur votre blog!

Vous aimez ce genre de jeu? Suivez-nous sur: FacebookTwitterDaily Mile ou Google +

Défi Entreprises 2012

Aujourd’hui, je me permet une belle petite pub pour vous parler d’un projet qui me tient vraiment à coeur: le Défi Entreprises. Premièrement, d’où m’est venue l’idée d’organiser un évènement de course à pied pour les entreprises? Automne 2009, je suis en Allemagne, et je me rend compte qu’un des plus gros évènements de course de la ville de Cologne est justement un « business run ». Je me dis aussitôt qu’il faut ramener un tel concept au Québec. Ma formation de kinésiologue me dit aussi que ce concept peut nous amener plus loin: pourquoi ne pas en faire un objectif final pour un programme d’entraînement? Vous le savez tous, notre motivation est bien plus élevée quand on a un objectif en tête.

Parlant d’objectif en tête, le mien est audacieux: organiser un défi de ce genre dans plusieurs grandes villes québécoises, pour, d’ici 2015, rassembler 1 québécois sur 1000 dans ces évènements. Audacieux? Oui. Fou? Non… Je me permet une petite citation de Steve Jobs:

Being the richest man in the cemetery doesn’t matter to me. Going to bed at night saying we’ve done something wonderful, that’s what matters to me.

Et c’est ce que me permet le Défi Entreprises.

À vous les coureurs, je n’ai pas besoin d’expliquer tous les bienfaits d’un tel programme: vous les vivez chaque jour. Par contre, je me permet de solliciter un petit peu votre aide afin de propager la bonne nouvelle autour de vous. Voici le document que j’ai préparé pour convaincre les décideurs en entreprise de s’impliquer dans le projet, avec d’excellents résultats jusqu’à maintenant.

Qu’en pensez-vous? Vos suggestions seront fort appréciées!

Si vous voulez inscrire votre entreprises pour le Défi Entreprises à Québec, cliquez-ici. Pour inscrire votre entreprise au Défi Entreprise à Montréal, cliquez-ici.

Récit de course: Trail Fix Mont St-Alban 2011

Voici voilà!

Le 5 novembre dernier, bravant heures et kilomètres de conduite, j’ai pris mon volant à deux mains et fit mon chemin vers le Parc Forillon près de Gaspé pour le Trail Fix Mont St-Alban. <<Pas à porte!>> vous me direz, et vous auriez raison. Si la course en a valu la peine, absolument!

Je me permets de commencer par une partie plus éditoriale. Je me suis rendu compte qu’une des raisons pourquoi je préfère la course en sentier est sans grande surprise de me retrouver en forêt. Lors de ma dernière compétition à Orford, je me suis retrouvé assez déçu d’avoir grimpé le mont et de ne même pas pouvoir apprécier le paysage du sommet. Performance oblige, on redescend les yeux en avant pour ne pas manquer le prochain ruisseau ou la roche qui veut notre peau. Un peu étrange non d’aimer la nature mais de l’ignorer au profit de son classement?! Cette fois, pas de regret, je prend une journée de plus tant qu’à aller si loin et je vais au moins voir du pays! Et quel pays! Oui, certaines courses peuvent sembler éloignées, mais en prenant le temps de planifier une fin de semaine, on peut avoir une plus value à nos courses!

Pas mal comme décor!

(pas mal comme décor si on s’arrête un peu!)

C’est ainsi que j’ai profité de la vielle du départ pour marcher le sentier qui servira de défi aux coureurs ce cette première édition de compétition organisée par EPIC VTC. Le Mont St-Alban servait de terrain de jeu avec une boucle d’environ 10km avec une ascension étalée sur 3 ou 4. Le parcours me semblait relativement simple techniquement, des sentiers assez larges sans trop d’obstacles, quelques sections avec escaliers. La difficulté était surtout dans la montée assez longue et la fin surtout descendante qui gardait quand même quelques petites surprises pour les jambes trop fatiguées. Quelqu’un a par contre eu la brillante idée de faire finir le parcours en le faisant longer le littoral, comment penser à nos jambes quand on court sur une plage au bord de la mer?

Quelle surprise le lendemain matin! Ma première neige de la saison! Pour une course de trail, le comble! Plus de plaisir!

Une petite course bonne franquette, pas de podium, pas de verres jetables, une ambiance chaleureuse, super quoi! Vous en voyez souvent de plus beaux endroits pour finir une course?

EPIC VTC a laissé entendre qu’ils ont comme projet d’organiser plus d’une course l’an prochain, avec certainement une épreuve au Parc Forillon de nouveau. À surveiller…

Merci aux organisateurs, à Bruce et ses collègues de Parc Canada et aux bénévoles.

Bravo à Jean-Sébastien pour la victoire, lecteur du blog. Je me contente de la deuxième place, bien satisfait de ma performance!

Bye bye!

Laissez-moi un commentaire si vous aimez la formule de récit ou si vous avez des questions supplémentaires, il me fera plaisir d’y répondre.

Mathieu Boucher

Site de la course: http://epicvtc.com/St-Alban

Course de la Tribu: Une vraie équipe!

Habituellement la course à pied est un sport individuel mais si vous voulez gagner la course de la Tribu vous vous devez d’être un bon joueur d’équipe. Probablement que vous être en train de vous demander: «Mais c’est quoi ça la course de la tribu?» Et bien voilà, il s’agit d’une course a relais sur 250 km entre Montréal et Québec, par équipe de 5. Chaque coureurs doit faire 5 fois 10 km et il n’y a pas de pause (ou presque). Une fois le 10 km terminé, le prochain coureur part sur-le-champ un peu comme le 4x100m aux Jeux Olympique, mais en plus long, plus lent et beaucoup plus prestigieux.  Je courais avec la fameuse Team Fradette Sport composé de 5 valeureux guerriers: Jérôme Riou, Marcel Riou, Frédéric Bouchard (moi), Daniel Riou et Yves Lefrançois.

Samedi matin a 11:28 exactement la course a commencé, j’étais le premier coureur à m’élancer pour mon 10 km. J’avais en tête de le faire assez relax parce que cette course ne se gagne certainement pas dans les 10 premiers kilomètres. Dès le 4 kilomètres les problèmes surviennent!  Et oui, trop confiant et peut-être même inconscient, je n’avais pas regarder le plan qui nous expliquait le trajet à suivre, donc ce qui devait arriver arriva, je suivais le peloton de tête à une centaine de mètres sans me soucier de rien je passe sous un viaduc (je sais à Montréal passer sous un viaduc, c’est risqué) et on me cri de tourner à droite, mais en fait la bonne direction c’était à gauche, j’ai donc fait un  détour d’environ 200m, une erreur pas trop grave, car 3 autres équipes avaient prit la mauvaise direction. Après avoir prit la bonne direction je m’engage sur un pont assez long et c’est là que les vrais ennuis ont commencés. La chaleur était accablante! Certains sont assez tolérant.. et bien pas moi! Les jambes étaient lourdes, je suais à grosses gouttes et je perdais des positions. J’ai dû lever le pied pour les 5 derniers km.  Team Fradette était alors en 10e position. Je donne le relais à Marcel qui part comme une flèche même si la semaine précédente il avait couru  le marathon de Rimouski et que la semaine précédente il avait couru le marathon de Montréal. Les relais se suivent et les coureurs de mon équipe font leur travail et nous replace en 3e position voici le classement après 5 relais:

1- 3h34m37s Poney Express
2- 3h37m28s Med Runners
3- 3h37m33s Fradette Sport
4- 3h37m48s La Locomotive

(suite par Daniel Riou)

Voici un petit vidéo dans lequel je résume nos premiers 50km:

Les kilomètres 50 à 100 passent relativement facilement. On passe les kilomètres en rattrapant toujours un peu de retard sur les autres équipes. Jérôme a beaucoup de plaisir à passer au travers du festival de la galette torse nu! Fred, Yves, Marcel et Daniel font des performances honnêtes… Seul problème, nous avions 2 autos (cela est interdit). On avait pas vraiment le choix, l’auto de Yves étant déjà à Montréal… On écope donc de 15 minutes de pénalités. Un peu triste, mais bon, il n’y a pas mort d’homme! La première neutralisation arrive après 120km. Malgré notre pénalité de 15 minutes, nous sommes en 3e position à environ 11minutes de la tête… Cela veut dire que nous avons parcouru la première moitiée du parcours 4 minutes plus vite que nos les premiers… Ce qui est plaisant dans cette course, c’est que tout peut arriver. Nous avions la chance de compter 4 marathoniens dans notre équipe. En effet, seule Jérôme n’a jamais fait de marathon… Par contre, il a, comme moi, participé à plusieurs tournois de badminton (dans lesquels on enchaîne généralement, 6 à 7 matchs de 30 minutes dans une journée, 2 à 3 jours de suite…). Je considère qu’on a donc un avantage: tout le monde dans notre équipe sait que cette course ne se joue pas dans les 120km. En effet, cette course est plutôt une histoire de nuit. Comment allez-vous réagir lorsqu’on vous réveille à 2h du matin pour aller courir 10km? Serez-vous capable de manger et de boire assez pour restituer vos réserves tout au long du parcours?

C’est ce que nous allions voir dans les prochains 130k…

Bon, ça peut premièrement donner des moments cocasses:

Mais c’est généralement assez difficile. Il fût difficile (en tout cas pour moi) de manger suffisamment pour refaire mes réserves énergétiques. Je n’avais aucunement envie de manger ou de boire. Meilleure coup de la fin de semaine: j’ai acheté au dépanneur une caisse de 12 cokes… qu’on a bu au complet! Je ne pensais pas, mais le coke, avec son bon goût (comparé aux boissons pour sportifs) aide à rester un peu hydraté. Merci aussi aux brownies à Fred qui goûtent tellement bon qu’ils se mangent sans faim 🙂

On court donc toute la nuit, sans relâche. On grignotte tranquillement des minutes à nos adversaires. Surprise de la nuit: Fred sort une grosse perfo lors de son 4e 10k. Il s’était gardé du jus! On continue donc jusqu’au km 200, où il y a une deuxième neutralisation. Problème cette fois-ci: au contraire de la première neutralisation, ici, pas de dépanneur, pas de subway… Juste un champ pour aller aux toilettes et aucun endroit où acheter de la nourriture. On fait donc une sieste, comme faire une sieste se peut lorsque 5 coureurs et 2 supporteurs se couchent dans une Dodge caravan… Disons que la nuit a été courte, dans mon cas, 10 minutes… On repart donc. Tout le monde à ce moment est fatigué et en a un peu assez… Sauf Fred, notre coureur de nuit. Je lève d’ailleurs mon chapeau à Fred, qui après avoir offert 3 10km «ordinaires» a su se relever et terminer en champion.

«Tu as le droit de te reposer, mais pas d’arrêter»

Il faut dire que Fred était jumelé au plus fort coureur des ponys express, l’équipe en première position à ce moment (nous sommes 4 secondes derrière eux). Pour le dernier 10km, Fred nous offre toute une perfo: il commence par suivre le coureur des ponys express, puis le passe en haut d’une côte! Je suis estomaqué par la performance, j’ai la larme à l’oeil, inspiré par ce guerrier. Voici ce que j’en pense

Et voici la fin de la perfo de Fred:

Ensuite, Marcel doit courir son dernier 10km. Lors de la dernière neutralisation, il a reçu un traitement à son mollet droit. Selon lui, il va peut-être arrêter après 6km… J’acquiesce, mais au fond de moi-même, je sais que ce n’est qu’une façon de s’enlever de la pression et qu’il est beaucoup trop orgueilleux pour arrêter. Je dirais même qu’il est trop orgueilleux pour se ménager… En fait, il sait que l’équipe compte sur lui, il ne se permettrait pas de nous laisser tomber… Regardez ce sprint final: trouvez-vous qu’il a l’air d’avoir mal au mollet?

Quand-même, grosse performance de notre vétéran!

Ensuite, vient le tour de Yves. Yves est, comme il le dit, celui qui «traîne le lunch». Par contre, c’est aussi celui qui s’est le mieux entraîné pour cette course, complétant d’innombrables 10km. Parfois, jusqu’à 3 dans la même journée, quelle patience! Gonflé à bloc par la compétition d’équipe, Yves se fait rattraper, mais perd très peu de temps face aux autres équipes. Il fait tout pour garder la victoire possible! Il se fait mal, on le voit sur son visage, mais il complète son 10 km et en sort, il me semble, très heureux.

Ensuite, vient Jérôme. En mon for intérieur, je savais que Jé nous réservais une grosse performance. Avant son dernier 10k, il s’isole, écoute de la musique, se concentre. Se prépare à avoir mal, à tolérer la douleur. C’est étonnant, il semble savoir ce qui s’en vient, même si il n’a jamais couru plus de 30k. Son relais commence, il ne se donne aucun répit. Il reprend rapidement les 20-30 secondes de retard qu’on avait sur les autres équipes et part, seul en tête. C’est à lui que revient la tâche de monter la côte de cap-rouge. Il fait cela comme un chef en gardant un pace plus qu’honorable. On peut voir la souffrance sur son visage, mais il est dans la zone! Rien ne l’arrête. Voici la fin de son relais, il est épuisé!

Voilà, c’est à mon tour. Les gars m’ont mis la victoire sur un plateau d’argent, il ne me reste qu’à la cueillir. On a un peu d’avance, je pourrais «prendre ça relax».

Non.

Tous les autres ont souffert pour cette victoire d’équipe, je vais faire tout ce que je peux. En tant que capitaine, il me semble que c’est la moindre des choses. J’ai toujours gardé un peu de jus dans mes autres 10km, au cas où… maintenant, il n’y a plus de lendemain, il faut foncer! Je ne perd pas une seconde et sors ma plus grosse performance de la fin de semaine. Tout le long, j’ai mal, mais je me dis que les autres ont probablement eu aussi mal que moi en ce moment, que je vais le faire pour eux. Voilà le résultat:

Finalement, qu’en retires-t-on?

Yves:  Au-delà de la victoire, c’était vraiment hot de nous voir nous défoncer comme ça pour l’équipe!

Jérôme: Mais j’ai aussi connu ce qui a fait notre force : Mental toughness! Merci à tous à chacun de vous pour avoir détruit vos jambes comme des bons!

Fred: Si t’es pas premier, t’es dernier!

Daniel: Une chaîne est aussi forte que le plus faible de ses maillons… et bien cette fois-ci, nous n’avions pas de maillons faible!

Marcel: Je suis plus que fier de vous tous, vous m’avez donner de la jeunesse et de l’énergie tout au long.

C’est étonnant de voir que notre cerveau ne retient souvent que le bon côté d’une histoire. Que nous reste-t-il de cette course? Pour moi, un gros feeling du devoir accompli. Une semaine après avoir gagné le marathon de Rimouski, je n’avais rien à prouver. Par contre, en tant que capitaine, je voulais absolument faire tout ce qui m’était possible de faire pour donner la victoire à mon équipe.

Mission accompli

Fred Bouchard et Daniel Riou

Compte-rendu de course Xtrail Orford

Bonjour/bonsoir chers lecteurs!

C’est avec un peu de retard que je vous écrit mon rapport de course de samedi dernier. En ce magnifique 15 octobre où il tombait des cordes, que le gazon jaunissait d’être trop arosé et que certains troquaient les bas compressions pour les cuissards long, nous étions réunis à la base de la station de ski Mont Orford pour le départ du 10km du Xtrail Asics. Pour ceux qui ne connaissent pas l’évènement, il s’agit d’une course de trail de 5, 10 21 km dans le parc national dont vous devinez le nom… Mon choix s’est arrêté sur le 10 vue mon expérience en course et ma capacité de volume donc je vous livrerai mes impressions de ce parcours.

Bon, pour les <> de temps, le 10 était en fait un 11.4, cela étant dit, quand l’annonceur avant le départ a dit que nous partions pour probablement notre plus lent 10 à vie; ce n’était pas un euphémisme! C’est avec une légère gêne que j’avoue avoir terminé en 1:10 et des poussières. Assez bon pour la 15e place mais à tout de même une lune du premier autour d’une heure <> (bravo, by the way). En tout cas, pour ne pas être facile, il n’était pas facile! Un 5km dans des chemins forestiers valloneux nous enmenait bon an mal an vers l’ascension du mont en question. Ps: s.v.p. si vous courrez en trail, prière de fermer vos avertisseurs sonores de montres GPS/cardiofréquencemètre/internet intégré, pour moi rien de plus agressant qu’une montre qui sonne aux 3-4 minutes en pleine forêt. Trève de chialage, les couleurs d’automne étaient à leur meilleur et beaucoup de participants au poste.

Chapeau pour avoir fait un parcours en montée vraiment technique et tout un défi pour la forme physique! Les 5 premiers kilos furent un peu monotone mais nous arrivions dans le vif du sujet assez rapidement. Un singletrack longeant un ruisseau pour commencer qui s’est vite transformé en chemin semi-improvisé (il me semblait) et plein bois avec feuilles mortes en abondance et boue à souhait. Ensuite, alternance avec des portions en montée <> dans les pistes de ski alpin. Haut pourcentages, et ce pendant quelques centraines de mètres…seulement. Impossible de rester sec, j’adore!

Ce qui m’amène à vous dire que cette course est tout à fait adaptée pour les amateurs de trail, moins pour les coureurs de route qui veulent s’improviser en fin de saison. Chevilles, quadriceps et un minimum de technique recommandé pour avoir du vrai fun. Aussi parfait pour un défi avec votre partenaire d’entraînement pour savoir qui a le plus chaud aux yeux!

Bravo à tous les participants, merci aux bénévoles (wow vous étiez beacoup!) et je lance l’invitation à ceux qui voudrait participer à la course au Mont St-Alban début novembre. J’y suis inscrit.

À la prochaine! Bonne course!

Mathieu Boucher